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28 novembre 2023

Retour à la BNF, pour RRK. Je vois des tuteurs 3D, structure métallique filaire évasée en corolle au-dessus d’un pot, pour décorer le parvis ; ça vient de Noisy. En descendant dans les salles, après être descendu pour entrer. Ce qui est rare, dans les bâtiments, de devoir descendre autant avant d’y être, et dû à un problème à la conception car l’ouverture du site Tolbiac devait être face à la Seine, avec un escalier à gravir. Mais le nombre de livres à stocker était devenu plus important que prévu, car on ne pouvait pas proposer seulement les ouvrages publiés après 1945 comme c’en était le vœu à la conception du bâtiment. Et faire venir les ouvrages nécessaires de Richelieu faisait déborder le stockage : l’ouverture sur Seine fut abandonnée, et on entre par l’Est [1] en descendant un escalier dangereux.

Il y a un côté cathédrale, à l’intérieur, quand on descend au rez-de-jardin pour accéder aux salles de recherche. La hauteur vertigineuse, dans un décor aux angles et couleurs dignes de l’Étoile de la Mort de Star wars, et surtout la lumière qui vient d’en haut, les tapis rouges et l’ambiance feutrée. On manque peut-être de ça, en art, en science, un aspect absolu, on laisse trop ça au divertissement et à la religion. Ce serait absolu mais sans dogme, ni folie, enfin, je ne sais pas, ce serait ces grands escalators et ces dizaines de mètres comme un donjon de connaissances, je suis souvent en admiration ébahie devant ces vertiges de béton, comme d’autres dans les cathédrales.